La pâte à pizza. Le gonflement que vous observez est dû à des êtres vivants, les levures, qui doivent leur nom au fait qu’elles… font lever la pâte, oui oui c’est bien trouvé. Trop contentes de quitter leur sachet Alsa après des mois d’attente dans l’armoire de la cuisine, les levures fêtent leur liberté retrouvée en fermentant tous les sucres qu’elles trouvent sur leur passage, ce qui dégage du dioxyde de carbone et fait gonfler la pâte.
Les tomates. C’est la tomate qui a grandement contribué au succès de la pizza au XVIIIe siècle, et ça n’a pas été sans mal, parce que pendant des décennies on a cru que la tomate était toxique. La faute à son appartenance à la famille des solanacées dans laquelle on trouve des plantes toxiques comme la belladone, et la faute aux aristos de l’époque qui tombaient parfois malade en mangeant des tomates : en fait, c’était le plomb de leurs assiettes qui les rendait malades, le plomb étant attaqué par l’acidité des tomates.
La mozzarella. Des scientifiques néo-zélandais ont prouvé en 2014 que la mozzarella était le fromage idéal pour la pizza : non seulement c’est un des plus élastiques, mais c’est aussi un de ceux qui brunissent le plus et forment le plus de bulles. Pour info, le gruyère fait des bulles mais ne brunit pas, et le cheddar c’est l’inverse, mais bon, faut vraiment être néo-zélandais pour mettre du cheddar sur sa pizza.
La viande. Si vous voulez que votre pizza conserve longtemps, je vous conseille d’y mettre du saucisson plutôt que du pepperoni. C’est ce qu’a fait Pizza Hut en 2001 quand ils ont livré une pizza aux cosmonautes de l’ISS, pour une gigantesque opération marketing à un million de dollars. Apparemment le pepperoni ne se conserve pas assez pour tenir le trajet jusque dans l’espace.
Le champignon de Paris. Sachez que le champignon de Paris accepte de pousser chez vous, même en appartement, et même si vous n’êtes pas un bobo écolo. C’est une des rares espèces de champignon qui se prête au jeu, donc profitez-en.
Le basilic. Le basilic, herbe royale, contient des dizaines d’huiles essentielles qui lui donne son goût et son odeur particulière. Parmi elles, l’eugénol a une application surprenante : on s’en sert pour anesthésier les poissons. Ou carrément les euthanasier, si on force la dose.